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Les Lois naturelles de l'enfant Broché – Grand livre, 31 août 2016

4,7 4,7 sur 5 étoiles 1 275 évaluations

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L'enfant naît câblé pour apprendre et pour aimer. Chaque jour, les neurosciences nous révèlent son incroyable potentiel, sa capacité à se nourrir du monde pour former son intelligence. Pourtant, par manque d'information, nous imposons à l'enfant un système éducatif inadapté aux leviers naturels de son jeune cerveau, qui l'empêche d'apprendre qui freine l'apprentissage et n'encourage pas sa bienveillance innée. Plus de 40% d'entre eux sortent du primaire avec des lacunes qui les empêcheront de poursuivre une scolarité normale.
Céline Alvarez a mené une expérience dans une maternelle en " zone d'éducation prioritaire " et " plan violence ", à Gennevilliers. Elle a respecté les " lois naturelles de l'enfant " et les résultats ont été exceptionnels. A la fin de la deuxième année, tous les enfants de grande section et 90% de moyenne section, étaient lecteurs et affichaient d'excellentes compétences en arithmétique. Ils avaient par ailleurs développé de grandes qualités morales et sociales.
Ce livre fondateur révèle une autre façon de voir l'enfant et de concevoir son éducation à la maison et à l'école. Céline Alvarez explique de manière limpide les grands principes scientifiques qui sous-tendent l'apprentissage et l'épanouissement. Elle partage son
expérience, les activités qui peuvent aider les enfants à développer leur potentiel, ainsi que la posture appropriée de l'adulte.
La révolution de l'éducation est possible.

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Description de l'éditeur

Logo lectures naturelles

Céline Alvarez est pédagogue, autrice et conférencière. Elle reprend et développe les travaux du Dr Maria Montessori grâce aux avancées scientifiques contemporaines, notamment en psychologie cognitive comportementale, en neurosciences cognitives, affectives, sociales ; ainsi qu’en linguistique française.

Photo Francesc Melcion

Elle publie son premier essai en 2016, Les Lois naturelles de l'enfant, qui s’appuie sur son expérimentation menée de 2011 à 2014 dans une école maternelle publique de Gennevilliers placée en zone d’éducation prioritaire et Plan violence.

En 2019, suite à un accompagnement pédagogique mené en Belgique auprès de 750 enseignants pendant une année scolaire, elle publie son second essai, Une année pour tout changer, et lance une collection "Les Lectures Naturelles", composée d’albums illustrés, de lettres magnétiques et d’imagiers pour permettre aux enfants d'entrer spontanément dans la lecture dès la maternelle.

Photo Francesc Melcion

Essais

Les essais

Dans Les lois naturelles de l'enfant, Céline Alvarez expose les grands principes scientifiques qui sous-tendent l’apprentissage et l’épanouissement humain. Elle présente également son expérience au sein de la classe maternelle de Gennevilliers, les activités et la posture de l’adulte qui peuvent aider les enfants à développer leur plein potentiel.

Son deuxième essai, Une année pour tout changer offre des pistes pratiques concrètes : il développe l'importance du développement et de la rééducation des fonctions exécutives (capacité à se contrôler et à atteindre ses objectifs sans se décourager), et montre que nous pouvons susciter un changement à grande échelle sans matériel spécifique, basculer de l’ennui à la motivation, de l’indiscipline au calme, du manque de persévérance à la créativité.

Coffrets de lettres magnétiques

Les coffrets de lettres magnétiques

Le premier coffret Lettres magnétiques en bois aimanté aide l'enfant de maternelle à apprendre le son des lettres de l'alphabet et des principaux digrammes (OU, CH, AN, etc.). À l'aide des 10 images aimantées incluses, il compose ses premiers mots et commence à se relire spontanément.

Le deuxième coffret Lettres magnétiques des animaux offre un réassort de 10 images accompagnées des lettres et digrammes nécessaires pour composer les noms d'animaux proposés.

Les deux coffrets contiennent le livret "La lecture naturelle" de Céline Alvarez qui expose avec simplicité les étapes-clés pour accompagner l'enfant vers une entrée naturelle dans la lecture.

Imagiers

Les imagiers

Chaque imagier propose 40 mots que l’enfant peut lire seul dès qu'il connait le son des lettres ! Un vocabulaire précis, difficile à deviner en regardant les images, composé dans un premier temps uniquement de voyelles et de consonnes (niveau 1) et dans un second temps, incluant également les digrammes (niveau 2).

albums

Les albums

Des contes que l’enfant peut lire seul dès 3 ans ! Chaque double page propose une courte phrase de narration et des bulles permettant de faire parler succinctement les personnages.

Les lettres muettes sont grisées et les digrammes, signalés en vert.

Les jeunes enfants se sentent accompagnés et font leur premiers pas en lecture avec joie, fierté et confiance.

alvarez

Les albums niveau 2

Dans la même veine que les contes, en niveau 2.

Ici les digrammes ne sont plus signalés en vert.

Ajout des digrammes ER et EN.et des mots-outils EST, ES, UN, ET.

alvarez

Le cahier d'activités

Ce cahier d'activités accompagne l'enfant pour lui permettre d'entrer naturellement dans la lecture de manière ludique.

Repérer, entourer, colorier... afin

d'apprendre à lire en s'amusant.

120 autocollants inclus !

Description du produit

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Biographie de l'auteur

Plus d'un millier d'enseignants de maternelle s'inspirent déjà de Céline Alvarez et 1,7M d'internautes ont consulté son blog. Retrouvez les vidéos et les fiches pédagogiques des activités ainsi que l'actualité autour de ce livre sur le site www.celinealvarez.org

Détails sur le produit

  • Éditeur ‏ : ‎ Les Arènes (31 août 2016)
  • Langue ‏ : ‎ Français
  • Broché ‏ : ‎ 454 pages
  • ISBN-10 ‏ : ‎ 2352045509
  • ISBN-13 ‏ : ‎ 978-2352045502
  • Poids de l'article ‏ : ‎ 600 g
  • Dimensions ‏ : ‎ 15.7 x 2.7 x 22.6 cm
  • Commentaires client :
    4,7 4,7 sur 5 étoiles 1 275 évaluations

À propos de l'auteur

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CELINE ALVAREZ
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Témoignages de clients

Les lecteurs apprécient ce livre pour son côté instructif, intéressant et bien documenté. Ils mentionnent qu'il est décrit comme un excellent ouvrage traitant du sujet. De plus, ils soulignent que les explications sont claires, logiques et comprenantes. Le produit est de qualité, fidèle à sa réputation et vaut vraiment sa réputation. Les clients disent également que c'est un bon produit qui a une grande efficacité auprès des enfants.

Généré par IA à partir du texte des commentaires clients

90 mention des clients "Instructif"87 positifs3 négatifs

Les clients apprécient le livre pour sa pédagogie. Ils mentionnent qu'il est simple et bien documenté, décrit tout ce qu'il faut savoir et émaillé de références scientifiques pertinentes. De plus, ils soulignent que les conseils pratiques que le livre donne sont très intéressants pour comprendre le développement des enfants.

"...La méthode très intuitive d'apprentissage de la lecture, sur les sons, est particulièrement révélatrice, mais aussi sur celui de la géographie entre..." Développer

"...Facile à lire Il est très bien expliqué.. J'ai adoré cette transmission que Céline Alvarez souhaite transmettre" Développer

"...intellectuel de leur enfant, ce livre donne des informations passionnantes sur les plus petits...." Développer

"...Ce livre permet de comprendre les enfants à la maternelle, les comportements à adopte avec les enfants , les jeux éducatifs montessori ect ... très..." Développer

68 mention des clients "Intéressant"68 positifs0 négatifs

Les clients trouvent le livre intéressant. Ils mentionnent qu'il donne de très bonnes bases de réflexion et de remise en question aux parents sur l'éducation. De plus, les activités d'éveil proposées sont passionnantes.

"...Les enfants sont super concentrés, attentifs, plein de joie et de bonne volonté lorsqu'on leur permet de découvrir sereinement ce qui les intéresse,..." Développer

"Contenu intéressant" Développer

"...à adopte avec les enfants , les jeux éducatifs montessori ect ... très intéressant et instructif . En conclusion les yeux fermés à avoir ce livre ." Développer

"...aimé son parallèle avec les neurosciences, j'ai trouvé cela très intéressant...." Développer

36 mention des clients "Lisibilité"32 positifs4 négatifs

Les clients apprécient la lisibilité du livre. Il est clair, compréhensible et se lit comme un roman. De plus, ils trouvent que le synopsis décrivent bien les thèmes abordés.

"...livre.. Il m'a enthousiasmée car il fait se rejoindre, de manière très lisible, très compréhensible, les données scientifiques les plus récentes sur..." Développer

"J'ai dévoré ce livre en peu de temps . Facile à lire Il est très bien expliqué....." Développer

"...L'écriture n'est pas dense, et les divers thèmes abordés sous plusieurs angles différents, alimentés d'anecdotes, ont le mérite de bien enfoncer le..." Développer

"...Pas grand chose à lui reprocher sur la forme ni sur le fond. C'est bien écrit, documenté et c'est une démarche bienveillante pour l'épanouissement..." Développer

20 mention des clients "Qualité"20 positifs0 négatifs

Les clients apprécient la qualité du produit. Ils mentionnent sa ponctualité, son excellent mode d'emploi et sa construction rigoureuse. De plus, ils soulignent que le livre est passionnant, clair et précis, s'appuie sur une pratique éprouvée et obtient des résultats probants et palpables.

"Bonne ponctualité." Développer

"...Il a toutes les qualités : clair et précis, il s'appuie sur une pratique éprouvée et redonne au jeune enfant son statut de sujet, de personne d'être..." Développer

"...facile à lire et pragmatique, et surtout, il a des résultats très positifs sur les enfants !..." Développer

"Excellent livie qui devrait être enseigné dans la formation initiale des enseignants...." Développer

16 mention des clients "Éducatif"16 positifs0 négatifs

Les clients apprécient le produit pour son efficacité dans l'éducation des petits enfants. Ils mentionnent qu'il donne envie de faire évoluer ses pratiques et que les enfants sont super concentrés, attentifs et jolis lorsqu'ils lisent ce livre. De plus, ils soulignent qu'il permet d'animer d'ateliers philosophiques pour les enfants.

"...Les enfants sont super concentrés, attentifs, plein de joie et de bonne volonté lorsqu'on leur permet de découvrir sereinement ce qui les intéresse,..." Développer

"...“fonda­tions biolo­giques de l’ap­pren­tis­sage” obtiennent de meilleures perfor­mances scolaires, “des emplois plus satis­fai­sants, ont des..." Développer

"...d'une simplicité déconcertante mais aussi d'une grande efficacité auprès des enfants..." Développer

"...d'employer un vocabulaire riche, précis, de faire vivre des expériences variées aux enfants, je vais sans aucun doute persévérer et décupler mes..." Développer

13 mention des clients "Comprehension"13 positifs0 négatifs

Les clients apprécient la clarté des explications du livre. Ils mentionnent que les explications sont claires, logiques et faciles à suivre. De plus, ils soulignent qu'il est intelligent et inspirant.

"...éducatif et affectif, et ce qui peut être facilement mis en place à l'école maternelle (avec des perspectives pour le primaire et plus tard) pour..." Développer

"...Lecture fluide et de bonnes explications...." Développer

"c'est simple, je recommande ce livre à tous ceux qui ont des enfants, qui veulent faire avancer les choses sortir de l'éducation que tout le monde..." Développer

"...Elle explique bien les motivations de sa démarches et la façon dont elle a appliqué en classe les principes trouvés dans les études des..." Développer

11 mention des clients "Captivant"11 positifs0 négatifs

Les clients apprécient le livre pour son univers captivant et ses explications limpides. Ils mentionnent qu'il est extraordinaire, joyeux et plein de réalisme. De plus, ils trouvent que la femme est absolument formidable.

"Un ouvrage remarquable qui devrait interpeller les pouvoirs publics qui ont trop tendance à vouloir niveler la société par le bas...." Développer

"Très beau livre...si j'avais rencontré la maitresse de ma fille plus tôt, mes 4 enfants ainés auraient pu profiter de ces méthodes...." Développer

"...Il dépeint un univers captivant et plein d'enthousiasme pour aider les enfants. Cela laisse rêver. J'ai appris beaucoup de cette lecture...." Développer

"...Cette femme est absolument formidable et offre des explications limpides sans verbiage et avec une humilité qui force vraiment le respect." Développer

9 mention des clients "Présentation"9 positifs0 négatifs

Les clients apprécient la présentation du livre. Ils mentionnent qu'il aborde autant la théorie que des exemples concrets, synthétise l'expérience et donne des pistes de réflexion. De plus, ils soulignent son parallèle avec les neurosciences.

"...J'ai beaucoup aimé son parallèle avec les neurosciences, j'ai trouvé cela très intéressant...." Développer

"...preuves neuro physiologiques à ses travaux et c'est en cela une synthèse novatrice ...." Développer

"...C. A. a fait ses preuves avec les enfants et s'appuie sur les analyses scientifiques, ce qui cloue le bec aux sceptiques, et aux non évolutifs,..." Développer

"C'est un ouvrage qui synthétise l'expérimentation, donne des pistes de réflexion pour les parents et surtout pour les enseignants...." Développer

Au nom de la science !
5 étoile(s) sur 5
Au nom de la science !
Je ne vais pas insis­ter sur ces enfants qui ont appris à lire à 4 ans, dans une joie empa­thique, alors que leur milieu défa­vo­risé les prédes­ti­nait à faire partie des 40 % d’élèves que le système scolaire français fait “entrer au collège avec de très grandes fragi­li­tés”.Concen­trons-nous plutôt sur la manière d’ar­ri­ver à un tel résul­tat. Parcou­rons le livre de Céline Alva­rez qui combine à merveille les neuros­ciences, les décou­vertes de péda­gogues pion­niers et sa propre expé­rience de trois ans en classe mater­nelle avec des petits.Nos écoles tradi­tion­nelles ne conviennent plus. Elles ont proba­ble­ment jadis convenu aux fina­li­tés de leur temps. Je n’étais pas encore né. Mais ont-elles jamais convenu au fonc­tion­ne­ment natu­rel et puis­sant du cerveau humain, alors que j’y mets mes propres enfants ? En refer­mant ce livre, je me dois d’être plus ferme que d’ha­bi­tude envers le système qui m’a aidé à me former. Non ! Pas “peut-être”, pas “parfois”, pas “ça dépend du carac­tère de…”. Non ! Le fonc­tion­ne­ment de nos écoles tradi­tion­nelles ne permet pas au cerveau humain de se déve­lop­per plei­ne­ment. Il entra­ve… l’ap­pren­tis­sage, rien que cela ! D’in­nom­brables travaux scien­ti­fiques comme ceux rassem­blés et mis en œuvre par Céline tendent à rendre cette triste vérité irré­fu­table. Depuis que l’ima­ge­rie médi­cale permet d’ob­ser­ver le fonc­tion­ne­ment du cerveau de l’in­té­rieur, nous ne sommes plus dans la convic­tion, voire l’idéo­lo­gie. Nous sommes dans la preuve. En compa­rai­son, dans “Sauver l’école ?” j’adopte une posture d’enquête analy­tique, logique, expé­ri­men­tale, parfois histo­rique, mais je ne propose pas de preuve scien­ti­fique. Par exemple, pour apprendre à lire, la méthode globale est-elle supé­rieure à la méthode sylla­bique ? La science a tran­ché : vive la méthode phonique. Nos petits enfants riront de nos écoles actuelles comme nous plai­san­tons sur la pratique de la saignée au Moyen-Âge. Et je ne doute pas que la majo­rité de nos ensei­gnants est aussi insa­tis­faite des résul­tats que ne l’étaient les méde­cins de l’époque.Les ensei­gnants conti­nue­ront eux aussi à travailler dans des condi­tions extrê­me­ment diffi­ciles: ils devront sans arrêt pous­ser des enfants démo­ti­vés et finir leurs jour­nées érein­tés. Imagi­nez-vous rouler en voiture en cinquième avec le frein à main levé.Les 3 compé­tences exécu­tivesAlors comment faire avec les enfants ? Renver­sons la struc­ture du livre pour partir des besoins. Partons de la préoc­cu­pa­tion souvent décrite comme centrale par les ensei­gnants: la trans­mis­sion des connais­sances du programme. Voici les trois compé­tences à déve­lop­per pour que les élèves soient des appre­nants perfor­mants:la mémoire de travail, qui repré­sente la capa­cité à garder une infor­ma­tion en mémoire sur un temps court;le contrôle inhi­bi­teur, qui repré­sente la capa­cité à se contrô­ler, à se concen­trer et à inhi­ber les distrac­tions;la flexi­bi­lité cogni­tive, qui repré­sente la capa­cité à détec­ter ses erreurs, à les corri­ger et à se montrer créa­tif.Céline, comme l’ap­pel­laient les enfants de sa classe, nous explique la diffi­culté des ensei­gnants “souvent confron­tés à des enfants ayant peu déve­loppé” ces trois compé­tences exécu­tives, alors qu’il suffit de deux de ces enfants pour désor­ga­ni­ser une classe entière. Par contre, les enfants qui ont très tôt déve­loppé ces “fonda­tions biolo­giques de l’ap­pren­tis­sage” obtiennent de meilleures perfor­mances scolaires, “des emplois plus satis­fai­sants, ont des rela­tions sociales stables et une meilleure santé”.Pour faire apprendre le programme scolaire, il semble donc beau­coup plus effi­cace de se concen­trer sur le déve­lop­pe­ment de ces trois compé­tences exécu­tives plutôt que sur le programme scolaire. Perdez le temps néces­saire pour construire un vélo, et vous irez plus loin.Savoir-êtreIl semble qu’in­ves­tir dans ces compé­tences exécu­tives de base influe dras­tique­ment sur les compé­tences sociales.Dotés de bonnes compé­tences exécu­tives, nous nous éveillons socia­le­ment. Nous sommes plus à même de contrô­ler nos émotions, de les expri­mer, d’ana­ly­ser les situa­tions, de gérer notre stress et de répondre aux situa­tions conflic­tuelles par des choix appro­priés et justes. Nous sommes donc plus à même de vivre des rela­tions sociales harmo­nieuses, durables, stables et épanouies; la recherche est très claire sur ce point.Je m’aven­tu­re­rai même vers la réci­proque: prendre le temps de travailler le savoir être (médi­ta­tion, commu­ni­ca­tion non violente, etc.) plutôt que le programme, va renfor­cer les compé­tences exécu­tives qui vont boos­ter l’ap­pren­tis­sage du programme.L’amourPour qu’un geek tel que moi parle d’amour dans un article sur l’ap­pren­tis­sage, il faut que cela soit diable­ment impor­tant. Céline y consacre la quatrième et dernière partie de son ouvrage.Une étude finlan­daise récente nommée “The First Steps Study” montre en effet que l’at­ti­tude chaleu­reuse et empa­thique de l’adulte est plus déter­mi­nante pour la réus­site scolaire que les outils péda­go­giques utili­sés et même qu’un nombre restreint d’en­fants par classe. Les données de cette étude sont solides: les inter­ac­tions de plusieurs milliers d’en­fants avec leurs profes­seurs ont été suivies pendant plus de dix ans.Or, l’amour, ce n’est pas la compé­ti­tion. Céline posi­tionne alors comme cause centrale ce que je pensais être une consé­quence pure­ment acces­soire: les classes multi-âges. Je partais du raison­ne­ment que la péda­go­gie diffé­ren­ciée asyn­chrone permet­tait le luxe du mélange des ages des élèves. Céline va bien plus loin:Il ne suffit pas de mettre des enfants dans une même pièce et de les accom­pa­gner à être auto­nomes pour favo­ri­ser la reliance sociale. Il s’agit tout d’abord de réunir des enfants d’âges diffé­rents.Elle indique que faire une acti­vité compa­rable engendre la compa­rai­son et la compé­ti­tion. Au contraire, si je travaille sur l’al­pha­bet et que mon voisin travaille sur le calcul de surfaces ou le subjonc­tif présent, c’est plutôt l’en­traide qui va natu­rel­le­ment éclore.Mélan­ger les âgesRéca­pi­tu­lons:pour être perfor­mant dans le programme, il fautmaîtri­ser les compé­tences exécu­tives – mémoire de travail, contrôle inhi­bi­teur, flexi­bi­lité cogni­tive, qui sont soute­nues parde l’amour, lui-même favo­risé parun classe hété­ro­gène multi-âgeLe mélange des âges ne devrait même pas être une option péda­go­gique: hors du cadre scolaire, nous ne voyons jamais des dizaines d’en­fants de 3 ans se tenir par la main pour apprendre gaie­ment les uns des autres. Non. Ils recherchent au contraire la présence d’êtres humains d’âges diffé­rents, plus jeunes et plus âgés qu’eux. Impo­ser aux enfants une vie collec­tive avec des cama­rades nés la même année repré­sente une diète sociale, cogni­tive et affec­tive sévère.Comment, avec une sata­née classe hété­ro­gène, ne pas faire un cours parti­cu­lier par élève ?EntraideCéline vient à l’en­traide entre élèves via un autre chemin que cette ques­tion de bon sens. Les neuros­ciences montrent la formi­dable effi­ca­cité du “cours parti­cu­lier” par rapport à tout le reste (vidéo, audio, grand groupe).Et soyons clairs: cet étayage social, néces­saire et non négo­ciable pour l’ap­pren­tis­sage, est réel­le­ment effi­cace lorsque l’in­te­rac­tion entre l’adulte et l’en­fant est indi­vi­dua­li­sée. Face à plusieurs jeunes enfants, il devient diffi­cile pour l’adulte de se connec­ter par regard et d’ap­por­ter un étayage pour chaque enfant.Le cours tradi­tion­nel collec­tif est double­ment exclu: d’abord à cause de l’hé­té­ro­gé­néité du groupe (classe multi-âge), ensuite à cause de la néces­sité de l’in­te­rac­tion indi­vi­duelle.Un seul ensei­gnant n’au­rait jamais pu réali­ser autant d’étayages indi­vi­dua­li­sés et de retours d’in­for­ma­tion. C’est en quelque sorte comme si les enfants avaient béné­fi­cié d’une ving­taine d’autres ensei­gnants prêts à leur indiquer une erreur de manière neutre et infor­melle. Ils se corri­geaient constam­ment et appre­naient à une vitesse surpre­nante. Il m’ar­ri­vait tous les jours d’être surprise en consta­tant que l’un d’entre eux avait assi­milé quelque chose de tout à fait remarquable et avancé, sans mon aide. Il m’était parfois même diffi­cile de suivre leur progrès. La situa­tion se rever­sait donc tota­le­ment: plutôt que de pous­ser les enfants à apprendre, il me fallait souvent beau­coup de concen­tra­tion pour les suivre !Donc, les enfants vont cher­cher les expli­ca­tions chez leurs cama­rades. Mais quelles expli­ca­tions? Savent-ils ce qu’ils doivent apprendre, ce qu’ils ont à réali­ser?Auto­no­mie “accom­pa­gnée et struc­tu­rée”Le prin­ci­pal travail d’amorçage pour intro­duire l’hé­té­ro­gé­néité et l’en­traide dans une classe est l’au­to­no­mie, que je quali­fie­rai de “collec­tive”. Non pas qu’un enfant puisse s’en sortir seul, mais que le groupe d’en­fants puisse progres­si­ve­ment rendre l’en­sei­gnant acces­soire. Céline aborde l’au­to­no­mie sous un angle moins orga­ni­sa­tion­nel et plutôt centré sur les lois natu­relles de l’en­fant:Si son acti­vité est orches­trée de l’ex­té­rieur, l’en­fant n’a plus à faire de choix, ses erreurs sont détec­tées de l’ex­té­rieur, et c’est l’adulte qui lui suggère souvent comment les corri­ger.L’élève doit pilo­ter ses appren­tis­sages.Ils pouvaient travailler seuls ou en petits groupes, avec le maté­riel qui leur avait été présenté; ils pouvaient échan­ger libre­ment entre eux toute la jour­née, et répé­ter autant que souhaité l’ac­ti­vité qui les inté­res­sait.Inci­ter l’élève à choi­sir revient-il à le lais­ser faire tout ce qu’il veut ?Bien évidem­ment, il ne s’agit pas d’aban­don­ner les enfants à une éduca­tion tota­le­ment libre, je ne crois pas à cela, et comme nous l’avons mentionné dans la première partie, la péda­go­gie pure de la décou­verte a clai­re­ment montré ses limites. L’en­fant est câblé pour cher­cher l’étayage d’un expert et apprendre de lui.Cette dernière phrase est capi­tale. L’en­fant est câblé pour cher­cher un expert. L’en­sei­gnant a-t-il comme rôle d’être cet expert ? Si vous répon­driez oui, vous n’y êtes pas encore tout à fait. Réflé­chis­sez avant de lire la suite.Le rôle de l’en­sei­gnant est de créer l’en­vi­ron­ne­ment où l’élève trou­vera cet expert qui, la plupart du temps, sera un autre élève.Donc, auto­no­mie rime avec le pilo­tage de sa forma­tion et la consti­tu­tion de son réseau d’ex­perts. L’au­to­no­mie tourne égale­ment autours de tâches bien plus terre à terre.La cher­cheuse Marty Ross­mann a étudié le style de vie de quatre-vingt-quatre enfants de 3 ans, puis les a suivis à l’âge de 10 ans, 16 ans et 25 ans. Les résul­tats sont éton­nants: ceux qui avaient parti­cipé aux tâches ména­gères dès 3 ans avaient une maîtrise d’eux-mêmes, un sens des respon­sa­bi­li­tés et une auto­no­mie plus déve­lop­pés à l’âge adulte que ceux qui n’en avaient pas effec­tué, ou qui n’avaient commencé qu’à l’ado­les­cence.Si vous saviez le nombre de fois que j’ai proposé à ma femme de rempla­cer la pres­ta­tion de la femme d’ou­vrage hebdo­ma­daire par un court travail collec­tif de notre couple avec ses trois enfants… Sans succès, au dépens du déve­lop­pe­ment de ces derniers. Et que dire du rôle du person­nel d’en­tre­tiens de nos écoles ? Si j’en suis un jour respon­sable d’une, je jure publique­ment de régu­liè­re­ment montrer aux élèves comment on nettoie les toilettes. La péda­go­gie insti­tu­tion­nelle confir­mée par la recher­che…Classes asyn­chronesDonc, l’élève auto­nome (empo­we­red comme dirait un insti­tu­teur de Hard­fort), pilote sa forma­tion. S’il choi­sit les acti­vi­tés qu’il réalise, il ne fera pas les mêmes que celles de ses cama­rades le même jour. On a déjà vu que le cours magis­tral était exclu et pallié par l’en­traide. Logique­ment, les élèves vont avan­cer à des vitesses diffé­rentes. Ils seront d’au­tant moins synchrones qu’ils sont d’âge diffé­rent au sein de la classe. Tom est au chapitre 10 alors que Rachida est au chapitre 15.Que se passe­rait-il si nous forcions ainsi un enfant de 12 mois, s’élançant pour marcher et explo­rer son envi­ron­ne­ment: “Attends! d’abord, fais-moi des exer­cices de pieds flexes et tendus, et pas plus de trente cette année. C’est l’an­née prochaine que tu appren­dras à marcher.”Le rôle de l’en­sei­gnant n’est plus d’as­si­gner les tâches, mais de veiller à ce que chacun se soit trouvé une tâche utile à son déve­lop­pe­ment et s’y attelle pour se dépas­ser.ExigenceUne fois sécu­ri­sés, recen­trés sur leurs talents indi­vi­duels et confiants, les enfants se fixaient des objec­tifs surpre­nants, qu’au­cun ensei­gnant n’au­rait jamais exigés d’eux: je me souviens d’un petit garçon de 4 ans qui, plusieurs jours de suite, persé­véra à comp­ter jusqu’au bout de la chaîne de 1000.Nous en voici reve­nus à la perfor­mance scolaire, mais par quel chemin pour l’élève !“Les lois natu­relles de l’en­fant” couvrent d’autres aspects très inté­res­sants que je ne puis déve­lop­per dans cet article déjà trop long:Comment évoluer vers cette posture ensei­gnante ?La sieste.La valeur de l’exemple.La prédic­tion et le contrôle de l’er­reur.L’étayage “ponc­tuel et non intru­sif” de l’en­sei­gnant.Le vivre ensemble.Le rôle de la nature.La vali­da­tion centrée.Merci Céline pour cette joyeuse, sérieuse et effi­cace mise en pers­pec­tive.
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Meilleures évaluations de France

  • Avis laissé en France le 19 août 2017
    J'ai dévoré ce livre.. Il m'a enthousiasmée car il fait se rejoindre, de manière très lisible, très compréhensible, les données scientifiques les plus récentes sur le développement du cerveau chez l'enfant en fonction de ce qu'il a reçu comme accompagnement éducatif et affectif, et ce qui peut être facilement mis en place à l'école maternelle (avec des perspectives pour le primaire et plus tard) pour laisser la place, respecter et accompagner l'immense envie d'apprendre naturelle des enfants. Tout en leur apprenant doucement et fermement à se respecter soi et autrui, ainsi que l'espace et les outils d'apprentissage, et en favorisant leur autonomie. Ainsi accompagnés, ils accomplissent des bonds incroyables dans les apprentissages!! Et les accompagnants sont plus sereins, plus gratifiés, plus respectés.
    La méthode très intuitive d'apprentissage de la lecture, sur les sons, est particulièrement révélatrice, mais aussi sur celui de la géographie entre autres). Le mélange des ages est un moteur d'apprentissage incroyable (relativement plus pour les plus grands que pour les plus petits!). Les enfants sont super concentrés, attentifs, plein de joie et de bonne volonté lorsqu'on leur permet de découvrir sereinement ce qui les intéresse, fait du sens. Et là, ils attendent de retourner à l'école quand ils sont en WE ou en vacances!!
    Et il y a plein de liens pratico-pratiques, pour expliquer les outils, les ateliers, les manières de faire, sur le site de Céline Alvarez, qui se développe avec le retour des instituteurs enthousiastes, de primaire en particulier!
    Ce serait formidable que l'Education Nationale s'inspire de cette façon de faire l'école.. C'est tout à fait faisable (et très rapidement)..
    Merci à l'auteur de partager cette formidable vision de l'accompagnement du désir naturel d'apprendre de l'enfant.
    6 personnes ont trouvé cela utile
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  • Avis laissé en France le 17 août 2024
    J'ai dévoré ce livre en peu de temps .
    Facile à lire
    Il est très bien expliqué..
    J'ai adoré cette transmission que Céline Alvarez souhaite transmettre
    Une personne a trouvé cela utile
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  • Avis laissé en France le 20 septembre 2024
    Contenu intéressant
  • Avis laissé en France le 12 octobre 2017
    Pour celles/ceux qui se préoccupent de l'éveil intellectuel de leur enfant, ce livre donne des informations passionnantes sur les plus petits. Il y a même des résultats d'expériences avec des nouveaux nés, et démontre l'importance de notre comportement, que l'on soit parent ou accompagnateur. La transmission de ce savoir sera, à mes yeux, un élément essentiel de l'évolution humaine, qui passera par nos enfants, et je pense qu'on peut considérer cette transmission comme une étape vers un monde meilleur. Etant moi-même dans une démarche d'instruction à la maison, j'aurais aimé lire ce livre plus tôt...En revanche, j'aurais apprécié une suite avec des enfants plus âgés, savoir comment aborder les niveaux au delà du CP. L'écriture n'est pas dense, et les divers thèmes abordés sous plusieurs angles différents, alimentés d'anecdotes, ont le mérite de bien enfoncer le clou! Car nous sommes formatés par nos propres expériences, et voir, vraiment comprendre les choses différemment, une façon de FAIRE différemment, n'est pas forcement chose facile
    32 personnes ont trouvé cela utile
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  • Avis laissé en France le 28 octobre 2016
    Je ne vais pas insis­ter sur ces enfants qui ont appris à lire à 4 ans, dans une joie empa­thique, alors que leur milieu défa­vo­risé les prédes­ti­nait à faire partie des 40 % d’élèves que le système scolaire français fait “entrer au collège avec de très grandes fragi­li­tés”.
    Concen­trons-nous plutôt sur la manière d’ar­ri­ver à un tel résul­tat. Parcou­rons le livre de Céline Alva­rez qui combine à merveille les neuros­ciences, les décou­vertes de péda­gogues pion­niers et sa propre expé­rience de trois ans en classe mater­nelle avec des petits.

    Nos écoles tradi­tion­nelles ne conviennent plus. Elles ont proba­ble­ment jadis convenu aux fina­li­tés de leur temps. Je n’étais pas encore né. Mais ont-elles jamais convenu au fonc­tion­ne­ment natu­rel et puis­sant du cerveau humain, alors que j’y mets mes propres enfants ? En refer­mant ce livre, je me dois d’être plus ferme que d’ha­bi­tude envers le système qui m’a aidé à me former. Non ! Pas “peut-être”, pas “parfois”, pas “ça dépend du carac­tère de…”. Non ! Le fonc­tion­ne­ment de nos écoles tradi­tion­nelles ne permet pas au cerveau humain de se déve­lop­per plei­ne­ment. Il entra­ve… l’ap­pren­tis­sage, rien que cela ! D’in­nom­brables travaux scien­ti­fiques comme ceux rassem­blés et mis en œuvre par Céline tendent à rendre cette triste vérité irré­fu­table. Depuis que l’ima­ge­rie médi­cale permet d’ob­ser­ver le fonc­tion­ne­ment du cerveau de l’in­té­rieur, nous ne sommes plus dans la convic­tion, voire l’idéo­lo­gie. Nous sommes dans la preuve. En compa­rai­son, dans “Sauver l’école ?” j’adopte une posture d’enquête analy­tique, logique, expé­ri­men­tale, parfois histo­rique, mais je ne propose pas de preuve scien­ti­fique. Par exemple, pour apprendre à lire, la méthode globale est-elle supé­rieure à la méthode sylla­bique ? La science a tran­ché : vive la méthode phonique. Nos petits enfants riront de nos écoles actuelles comme nous plai­san­tons sur la pratique de la saignée au Moyen-Âge. Et je ne doute pas que la majo­rité de nos ensei­gnants est aussi insa­tis­faite des résul­tats que ne l’étaient les méde­cins de l’époque.

    Les ensei­gnants conti­nue­ront eux aussi à travailler dans des condi­tions extrê­me­ment diffi­ciles: ils devront sans arrêt pous­ser des enfants démo­ti­vés et finir leurs jour­nées érein­tés. Imagi­nez-vous rouler en voiture en cinquième avec le frein à main levé.

    Les 3 compé­tences exécu­tives
    Alors comment faire avec les enfants ? Renver­sons la struc­ture du livre pour partir des besoins. Partons de la préoc­cu­pa­tion souvent décrite comme centrale par les ensei­gnants: la trans­mis­sion des connais­sances du programme. Voici les trois compé­tences à déve­lop­per pour que les élèves soient des appre­nants perfor­mants:

    la mémoire de travail, qui repré­sente la capa­cité à garder une infor­ma­tion en mémoire sur un temps court;
    le contrôle inhi­bi­teur, qui repré­sente la capa­cité à se contrô­ler, à se concen­trer et à inhi­ber les distrac­tions;
    la flexi­bi­lité cogni­tive, qui repré­sente la capa­cité à détec­ter ses erreurs, à les corri­ger et à se montrer créa­tif.
    Céline, comme l’ap­pel­laient les enfants de sa classe, nous explique la diffi­culté des ensei­gnants “souvent confron­tés à des enfants ayant peu déve­loppé” ces trois compé­tences exécu­tives, alors qu’il suffit de deux de ces enfants pour désor­ga­ni­ser une classe entière. Par contre, les enfants qui ont très tôt déve­loppé ces “fonda­tions biolo­giques de l’ap­pren­tis­sage” obtiennent de meilleures perfor­mances scolaires, “des emplois plus satis­fai­sants, ont des rela­tions sociales stables et une meilleure santé”.

    Pour faire apprendre le programme scolaire, il semble donc beau­coup plus effi­cace de se concen­trer sur le déve­lop­pe­ment de ces trois compé­tences exécu­tives plutôt que sur le programme scolaire. Perdez le temps néces­saire pour construire un vélo, et vous irez plus loin.

    Savoir-être
    Il semble qu’in­ves­tir dans ces compé­tences exécu­tives de base influe dras­tique­ment sur les compé­tences sociales.

    Dotés de bonnes compé­tences exécu­tives, nous nous éveillons socia­le­ment. Nous sommes plus à même de contrô­ler nos émotions, de les expri­mer, d’ana­ly­ser les situa­tions, de gérer notre stress et de répondre aux situa­tions conflic­tuelles par des choix appro­priés et justes. Nous sommes donc plus à même de vivre des rela­tions sociales harmo­nieuses, durables, stables et épanouies; la recherche est très claire sur ce point.
    Je m’aven­tu­re­rai même vers la réci­proque: prendre le temps de travailler le savoir être (médi­ta­tion, commu­ni­ca­tion non violente, etc.) plutôt que le programme, va renfor­cer les compé­tences exécu­tives qui vont boos­ter l’ap­pren­tis­sage du programme.

    L’amour
    Pour qu’un geek tel que moi parle d’amour dans un article sur l’ap­pren­tis­sage, il faut que cela soit diable­ment impor­tant. Céline y consacre la quatrième et dernière partie de son ouvrage.

    Une étude finlan­daise récente nommée “The First Steps Study” montre en effet que l’at­ti­tude chaleu­reuse et empa­thique de l’adulte est plus déter­mi­nante pour la réus­site scolaire que les outils péda­go­giques utili­sés et même qu’un nombre restreint d’en­fants par classe. Les données de cette étude sont solides: les inter­ac­tions de plusieurs milliers d’en­fants avec leurs profes­seurs ont été suivies pendant plus de dix ans.
    Or, l’amour, ce n’est pas la compé­ti­tion. Céline posi­tionne alors comme cause centrale ce que je pensais être une consé­quence pure­ment acces­soire: les classes multi-âges. Je partais du raison­ne­ment que la péda­go­gie diffé­ren­ciée asyn­chrone permet­tait le luxe du mélange des ages des élèves. Céline va bien plus loin:

    Il ne suffit pas de mettre des enfants dans une même pièce et de les accom­pa­gner à être auto­nomes pour favo­ri­ser la reliance sociale. Il s’agit tout d’abord de réunir des enfants d’âges diffé­rents.
    Elle indique que faire une acti­vité compa­rable engendre la compa­rai­son et la compé­ti­tion. Au contraire, si je travaille sur l’al­pha­bet et que mon voisin travaille sur le calcul de surfaces ou le subjonc­tif présent, c’est plutôt l’en­traide qui va natu­rel­le­ment éclore.

    Mélan­ger les âges
    Réca­pi­tu­lons:

    pour être perfor­mant dans le programme, il faut
    maîtri­ser les compé­tences exécu­tives – mémoire de travail, contrôle inhi­bi­teur, flexi­bi­lité cogni­tive, qui sont soute­nues par
    de l’amour, lui-même favo­risé par
    un classe hété­ro­gène multi-âge
    Le mélange des âges ne devrait même pas être une option péda­go­gique: hors du cadre scolaire, nous ne voyons jamais des dizaines d’en­fants de 3 ans se tenir par la main pour apprendre gaie­ment les uns des autres. Non. Ils recherchent au contraire la présence d’êtres humains d’âges diffé­rents, plus jeunes et plus âgés qu’eux. Impo­ser aux enfants une vie collec­tive avec des cama­rades nés la même année repré­sente une diète sociale, cogni­tive et affec­tive sévère.
    Comment, avec une sata­née classe hété­ro­gène, ne pas faire un cours parti­cu­lier par élève ?

    Entraide
    Céline vient à l’en­traide entre élèves via un autre chemin que cette ques­tion de bon sens. Les neuros­ciences montrent la formi­dable effi­ca­cité du “cours parti­cu­lier” par rapport à tout le reste (vidéo, audio, grand groupe).

    Et soyons clairs: cet étayage social, néces­saire et non négo­ciable pour l’ap­pren­tis­sage, est réel­le­ment effi­cace lorsque l’in­te­rac­tion entre l’adulte et l’en­fant est indi­vi­dua­li­sée. Face à plusieurs jeunes enfants, il devient diffi­cile pour l’adulte de se connec­ter par regard et d’ap­por­ter un étayage pour chaque enfant.
    Le cours tradi­tion­nel collec­tif est double­ment exclu: d’abord à cause de l’hé­té­ro­gé­néité du groupe (classe multi-âge), ensuite à cause de la néces­sité de l’in­te­rac­tion indi­vi­duelle.

    Un seul ensei­gnant n’au­rait jamais pu réali­ser autant d’étayages indi­vi­dua­li­sés et de retours d’in­for­ma­tion. C’est en quelque sorte comme si les enfants avaient béné­fi­cié d’une ving­taine d’autres ensei­gnants prêts à leur indiquer une erreur de manière neutre et infor­melle. Ils se corri­geaient constam­ment et appre­naient à une vitesse surpre­nante. Il m’ar­ri­vait tous les jours d’être surprise en consta­tant que l’un d’entre eux avait assi­milé quelque chose de tout à fait remarquable et avancé, sans mon aide. Il m’était parfois même diffi­cile de suivre leur progrès. La situa­tion se rever­sait donc tota­le­ment: plutôt que de pous­ser les enfants à apprendre, il me fallait souvent beau­coup de concen­tra­tion pour les suivre !
    Donc, les enfants vont cher­cher les expli­ca­tions chez leurs cama­rades. Mais quelles expli­ca­tions? Savent-ils ce qu’ils doivent apprendre, ce qu’ils ont à réali­ser?

    Auto­no­mie “accom­pa­gnée et struc­tu­rée”
    Le prin­ci­pal travail d’amorçage pour intro­duire l’hé­té­ro­gé­néité et l’en­traide dans une classe est l’au­to­no­mie, que je quali­fie­rai de “collec­tive”. Non pas qu’un enfant puisse s’en sortir seul, mais que le groupe d’en­fants puisse progres­si­ve­ment rendre l’en­sei­gnant acces­soire. Céline aborde l’au­to­no­mie sous un angle moins orga­ni­sa­tion­nel et plutôt centré sur les lois natu­relles de l’en­fant:

    Si son acti­vité est orches­trée de l’ex­té­rieur, l’en­fant n’a plus à faire de choix, ses erreurs sont détec­tées de l’ex­té­rieur, et c’est l’adulte qui lui suggère souvent comment les corri­ger.
    L’élève doit pilo­ter ses appren­tis­sages.

    Ils pouvaient travailler seuls ou en petits groupes, avec le maté­riel qui leur avait été présenté; ils pouvaient échan­ger libre­ment entre eux toute la jour­née, et répé­ter autant que souhaité l’ac­ti­vité qui les inté­res­sait.
    Inci­ter l’élève à choi­sir revient-il à le lais­ser faire tout ce qu’il veut ?

    Bien évidem­ment, il ne s’agit pas d’aban­don­ner les enfants à une éduca­tion tota­le­ment libre, je ne crois pas à cela, et comme nous l’avons mentionné dans la première partie, la péda­go­gie pure de la décou­verte a clai­re­ment montré ses limites. L’en­fant est câblé pour cher­cher l’étayage d’un expert et apprendre de lui.
    Cette dernière phrase est capi­tale. L’en­fant est câblé pour cher­cher un expert. L’en­sei­gnant a-t-il comme rôle d’être cet expert ? Si vous répon­driez oui, vous n’y êtes pas encore tout à fait. Réflé­chis­sez avant de lire la suite.

    Le rôle de l’en­sei­gnant est de créer l’en­vi­ron­ne­ment où l’élève trou­vera cet expert qui, la plupart du temps, sera un autre élève.
    Donc, auto­no­mie rime avec le pilo­tage de sa forma­tion et la consti­tu­tion de son réseau d’ex­perts. L’au­to­no­mie tourne égale­ment autours de tâches bien plus terre à terre.

    La cher­cheuse Marty Ross­mann a étudié le style de vie de quatre-vingt-quatre enfants de 3 ans, puis les a suivis à l’âge de 10 ans, 16 ans et 25 ans. Les résul­tats sont éton­nants: ceux qui avaient parti­cipé aux tâches ména­gères dès 3 ans avaient une maîtrise d’eux-mêmes, un sens des respon­sa­bi­li­tés et une auto­no­mie plus déve­lop­pés à l’âge adulte que ceux qui n’en avaient pas effec­tué, ou qui n’avaient commencé qu’à l’ado­les­cence.
    Si vous saviez le nombre de fois que j’ai proposé à ma femme de rempla­cer la pres­ta­tion de la femme d’ou­vrage hebdo­ma­daire par un court travail collec­tif de notre couple avec ses trois enfants… Sans succès, au dépens du déve­lop­pe­ment de ces derniers. Et que dire du rôle du person­nel d’en­tre­tiens de nos écoles ? Si j’en suis un jour respon­sable d’une, je jure publique­ment de régu­liè­re­ment montrer aux élèves comment on nettoie les toilettes. La péda­go­gie insti­tu­tion­nelle confir­mée par la recher­che…

    Classes asyn­chrones
    Donc, l’élève auto­nome (empo­we­red comme dirait un insti­tu­teur de Hard­fort), pilote sa forma­tion. S’il choi­sit les acti­vi­tés qu’il réalise, il ne fera pas les mêmes que celles de ses cama­rades le même jour. On a déjà vu que le cours magis­tral était exclu et pallié par l’en­traide. Logique­ment, les élèves vont avan­cer à des vitesses diffé­rentes. Ils seront d’au­tant moins synchrones qu’ils sont d’âge diffé­rent au sein de la classe. Tom est au chapitre 10 alors que Rachida est au chapitre 15.

    Que se passe­rait-il si nous forcions ainsi un enfant de 12 mois, s’élançant pour marcher et explo­rer son envi­ron­ne­ment: “Attends! d’abord, fais-moi des exer­cices de pieds flexes et tendus, et pas plus de trente cette année. C’est l’an­née prochaine que tu appren­dras à marcher.”
    Le rôle de l’en­sei­gnant n’est plus d’as­si­gner les tâches, mais de veiller à ce que chacun se soit trouvé une tâche utile à son déve­lop­pe­ment et s’y attelle pour se dépas­ser.

    Exigence
    Une fois sécu­ri­sés, recen­trés sur leurs talents indi­vi­duels et confiants, les enfants se fixaient des objec­tifs surpre­nants, qu’au­cun ensei­gnant n’au­rait jamais exigés d’eux: je me souviens d’un petit garçon de 4 ans qui, plusieurs jours de suite, persé­véra à comp­ter jusqu’au bout de la chaîne de 1000.
    Nous en voici reve­nus à la perfor­mance scolaire, mais par quel chemin pour l’élève !

    “Les lois natu­relles de l’en­fant” couvrent d’autres aspects très inté­res­sants que je ne puis déve­lop­per dans cet article déjà trop long:

    Comment évoluer vers cette posture ensei­gnante ?
    La sieste.
    La valeur de l’exemple.
    La prédic­tion et le contrôle de l’er­reur.
    L’étayage “ponc­tuel et non intru­sif” de l’en­sei­gnant.
    Le vivre ensemble.
    Le rôle de la nature.
    La vali­da­tion centrée.
    Merci Céline pour cette joyeuse, sérieuse et effi­cace mise en pers­pec­tive.
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    Au nom de la science !

    Avis laissé en France le 28 octobre 2016
    Je ne vais pas insis­ter sur ces enfants qui ont appris à lire à 4 ans, dans une joie empa­thique, alors que leur milieu défa­vo­risé les prédes­ti­nait à faire partie des 40 % d’élèves que le système scolaire français fait “entrer au collège avec de très grandes fragi­li­tés”.
    Concen­trons-nous plutôt sur la manière d’ar­ri­ver à un tel résul­tat. Parcou­rons le livre de Céline Alva­rez qui combine à merveille les neuros­ciences, les décou­vertes de péda­gogues pion­niers et sa propre expé­rience de trois ans en classe mater­nelle avec des petits.

    Nos écoles tradi­tion­nelles ne conviennent plus. Elles ont proba­ble­ment jadis convenu aux fina­li­tés de leur temps. Je n’étais pas encore né. Mais ont-elles jamais convenu au fonc­tion­ne­ment natu­rel et puis­sant du cerveau humain, alors que j’y mets mes propres enfants ? En refer­mant ce livre, je me dois d’être plus ferme que d’ha­bi­tude envers le système qui m’a aidé à me former. Non ! Pas “peut-être”, pas “parfois”, pas “ça dépend du carac­tère de…”. Non ! Le fonc­tion­ne­ment de nos écoles tradi­tion­nelles ne permet pas au cerveau humain de se déve­lop­per plei­ne­ment. Il entra­ve… l’ap­pren­tis­sage, rien que cela ! D’in­nom­brables travaux scien­ti­fiques comme ceux rassem­blés et mis en œuvre par Céline tendent à rendre cette triste vérité irré­fu­table. Depuis que l’ima­ge­rie médi­cale permet d’ob­ser­ver le fonc­tion­ne­ment du cerveau de l’in­té­rieur, nous ne sommes plus dans la convic­tion, voire l’idéo­lo­gie. Nous sommes dans la preuve. En compa­rai­son, dans “Sauver l’école ?” j’adopte une posture d’enquête analy­tique, logique, expé­ri­men­tale, parfois histo­rique, mais je ne propose pas de preuve scien­ti­fique. Par exemple, pour apprendre à lire, la méthode globale est-elle supé­rieure à la méthode sylla­bique ? La science a tran­ché : vive la méthode phonique. Nos petits enfants riront de nos écoles actuelles comme nous plai­san­tons sur la pratique de la saignée au Moyen-Âge. Et je ne doute pas que la majo­rité de nos ensei­gnants est aussi insa­tis­faite des résul­tats que ne l’étaient les méde­cins de l’époque.

    Les ensei­gnants conti­nue­ront eux aussi à travailler dans des condi­tions extrê­me­ment diffi­ciles: ils devront sans arrêt pous­ser des enfants démo­ti­vés et finir leurs jour­nées érein­tés. Imagi­nez-vous rouler en voiture en cinquième avec le frein à main levé.

    Les 3 compé­tences exécu­tives
    Alors comment faire avec les enfants ? Renver­sons la struc­ture du livre pour partir des besoins. Partons de la préoc­cu­pa­tion souvent décrite comme centrale par les ensei­gnants: la trans­mis­sion des connais­sances du programme. Voici les trois compé­tences à déve­lop­per pour que les élèves soient des appre­nants perfor­mants:

    la mémoire de travail, qui repré­sente la capa­cité à garder une infor­ma­tion en mémoire sur un temps court;
    le contrôle inhi­bi­teur, qui repré­sente la capa­cité à se contrô­ler, à se concen­trer et à inhi­ber les distrac­tions;
    la flexi­bi­lité cogni­tive, qui repré­sente la capa­cité à détec­ter ses erreurs, à les corri­ger et à se montrer créa­tif.
    Céline, comme l’ap­pel­laient les enfants de sa classe, nous explique la diffi­culté des ensei­gnants “souvent confron­tés à des enfants ayant peu déve­loppé” ces trois compé­tences exécu­tives, alors qu’il suffit de deux de ces enfants pour désor­ga­ni­ser une classe entière. Par contre, les enfants qui ont très tôt déve­loppé ces “fonda­tions biolo­giques de l’ap­pren­tis­sage” obtiennent de meilleures perfor­mances scolaires, “des emplois plus satis­fai­sants, ont des rela­tions sociales stables et une meilleure santé”.

    Pour faire apprendre le programme scolaire, il semble donc beau­coup plus effi­cace de se concen­trer sur le déve­lop­pe­ment de ces trois compé­tences exécu­tives plutôt que sur le programme scolaire. Perdez le temps néces­saire pour construire un vélo, et vous irez plus loin.

    Savoir-être
    Il semble qu’in­ves­tir dans ces compé­tences exécu­tives de base influe dras­tique­ment sur les compé­tences sociales.

    Dotés de bonnes compé­tences exécu­tives, nous nous éveillons socia­le­ment. Nous sommes plus à même de contrô­ler nos émotions, de les expri­mer, d’ana­ly­ser les situa­tions, de gérer notre stress et de répondre aux situa­tions conflic­tuelles par des choix appro­priés et justes. Nous sommes donc plus à même de vivre des rela­tions sociales harmo­nieuses, durables, stables et épanouies; la recherche est très claire sur ce point.
    Je m’aven­tu­re­rai même vers la réci­proque: prendre le temps de travailler le savoir être (médi­ta­tion, commu­ni­ca­tion non violente, etc.) plutôt que le programme, va renfor­cer les compé­tences exécu­tives qui vont boos­ter l’ap­pren­tis­sage du programme.

    L’amour
    Pour qu’un geek tel que moi parle d’amour dans un article sur l’ap­pren­tis­sage, il faut que cela soit diable­ment impor­tant. Céline y consacre la quatrième et dernière partie de son ouvrage.

    Une étude finlan­daise récente nommée “The First Steps Study” montre en effet que l’at­ti­tude chaleu­reuse et empa­thique de l’adulte est plus déter­mi­nante pour la réus­site scolaire que les outils péda­go­giques utili­sés et même qu’un nombre restreint d’en­fants par classe. Les données de cette étude sont solides: les inter­ac­tions de plusieurs milliers d’en­fants avec leurs profes­seurs ont été suivies pendant plus de dix ans.
    Or, l’amour, ce n’est pas la compé­ti­tion. Céline posi­tionne alors comme cause centrale ce que je pensais être une consé­quence pure­ment acces­soire: les classes multi-âges. Je partais du raison­ne­ment que la péda­go­gie diffé­ren­ciée asyn­chrone permet­tait le luxe du mélange des ages des élèves. Céline va bien plus loin:

    Il ne suffit pas de mettre des enfants dans une même pièce et de les accom­pa­gner à être auto­nomes pour favo­ri­ser la reliance sociale. Il s’agit tout d’abord de réunir des enfants d’âges diffé­rents.
    Elle indique que faire une acti­vité compa­rable engendre la compa­rai­son et la compé­ti­tion. Au contraire, si je travaille sur l’al­pha­bet et que mon voisin travaille sur le calcul de surfaces ou le subjonc­tif présent, c’est plutôt l’en­traide qui va natu­rel­le­ment éclore.

    Mélan­ger les âges
    Réca­pi­tu­lons:

    pour être perfor­mant dans le programme, il faut
    maîtri­ser les compé­tences exécu­tives – mémoire de travail, contrôle inhi­bi­teur, flexi­bi­lité cogni­tive, qui sont soute­nues par
    de l’amour, lui-même favo­risé par
    un classe hété­ro­gène multi-âge
    Le mélange des âges ne devrait même pas être une option péda­go­gique: hors du cadre scolaire, nous ne voyons jamais des dizaines d’en­fants de 3 ans se tenir par la main pour apprendre gaie­ment les uns des autres. Non. Ils recherchent au contraire la présence d’êtres humains d’âges diffé­rents, plus jeunes et plus âgés qu’eux. Impo­ser aux enfants une vie collec­tive avec des cama­rades nés la même année repré­sente une diète sociale, cogni­tive et affec­tive sévère.
    Comment, avec une sata­née classe hété­ro­gène, ne pas faire un cours parti­cu­lier par élève ?

    Entraide
    Céline vient à l’en­traide entre élèves via un autre chemin que cette ques­tion de bon sens. Les neuros­ciences montrent la formi­dable effi­ca­cité du “cours parti­cu­lier” par rapport à tout le reste (vidéo, audio, grand groupe).

    Et soyons clairs: cet étayage social, néces­saire et non négo­ciable pour l’ap­pren­tis­sage, est réel­le­ment effi­cace lorsque l’in­te­rac­tion entre l’adulte et l’en­fant est indi­vi­dua­li­sée. Face à plusieurs jeunes enfants, il devient diffi­cile pour l’adulte de se connec­ter par regard et d’ap­por­ter un étayage pour chaque enfant.
    Le cours tradi­tion­nel collec­tif est double­ment exclu: d’abord à cause de l’hé­té­ro­gé­néité du groupe (classe multi-âge), ensuite à cause de la néces­sité de l’in­te­rac­tion indi­vi­duelle.

    Un seul ensei­gnant n’au­rait jamais pu réali­ser autant d’étayages indi­vi­dua­li­sés et de retours d’in­for­ma­tion. C’est en quelque sorte comme si les enfants avaient béné­fi­cié d’une ving­taine d’autres ensei­gnants prêts à leur indiquer une erreur de manière neutre et infor­melle. Ils se corri­geaient constam­ment et appre­naient à une vitesse surpre­nante. Il m’ar­ri­vait tous les jours d’être surprise en consta­tant que l’un d’entre eux avait assi­milé quelque chose de tout à fait remarquable et avancé, sans mon aide. Il m’était parfois même diffi­cile de suivre leur progrès. La situa­tion se rever­sait donc tota­le­ment: plutôt que de pous­ser les enfants à apprendre, il me fallait souvent beau­coup de concen­tra­tion pour les suivre !
    Donc, les enfants vont cher­cher les expli­ca­tions chez leurs cama­rades. Mais quelles expli­ca­tions? Savent-ils ce qu’ils doivent apprendre, ce qu’ils ont à réali­ser?

    Auto­no­mie “accom­pa­gnée et struc­tu­rée”
    Le prin­ci­pal travail d’amorçage pour intro­duire l’hé­té­ro­gé­néité et l’en­traide dans une classe est l’au­to­no­mie, que je quali­fie­rai de “collec­tive”. Non pas qu’un enfant puisse s’en sortir seul, mais que le groupe d’en­fants puisse progres­si­ve­ment rendre l’en­sei­gnant acces­soire. Céline aborde l’au­to­no­mie sous un angle moins orga­ni­sa­tion­nel et plutôt centré sur les lois natu­relles de l’en­fant:

    Si son acti­vité est orches­trée de l’ex­té­rieur, l’en­fant n’a plus à faire de choix, ses erreurs sont détec­tées de l’ex­té­rieur, et c’est l’adulte qui lui suggère souvent comment les corri­ger.
    L’élève doit pilo­ter ses appren­tis­sages.

    Ils pouvaient travailler seuls ou en petits groupes, avec le maté­riel qui leur avait été présenté; ils pouvaient échan­ger libre­ment entre eux toute la jour­née, et répé­ter autant que souhaité l’ac­ti­vité qui les inté­res­sait.
    Inci­ter l’élève à choi­sir revient-il à le lais­ser faire tout ce qu’il veut ?

    Bien évidem­ment, il ne s’agit pas d’aban­don­ner les enfants à une éduca­tion tota­le­ment libre, je ne crois pas à cela, et comme nous l’avons mentionné dans la première partie, la péda­go­gie pure de la décou­verte a clai­re­ment montré ses limites. L’en­fant est câblé pour cher­cher l’étayage d’un expert et apprendre de lui.
    Cette dernière phrase est capi­tale. L’en­fant est câblé pour cher­cher un expert. L’en­sei­gnant a-t-il comme rôle d’être cet expert ? Si vous répon­driez oui, vous n’y êtes pas encore tout à fait. Réflé­chis­sez avant de lire la suite.

    Le rôle de l’en­sei­gnant est de créer l’en­vi­ron­ne­ment où l’élève trou­vera cet expert qui, la plupart du temps, sera un autre élève.
    Donc, auto­no­mie rime avec le pilo­tage de sa forma­tion et la consti­tu­tion de son réseau d’ex­perts. L’au­to­no­mie tourne égale­ment autours de tâches bien plus terre à terre.

    La cher­cheuse Marty Ross­mann a étudié le style de vie de quatre-vingt-quatre enfants de 3 ans, puis les a suivis à l’âge de 10 ans, 16 ans et 25 ans. Les résul­tats sont éton­nants: ceux qui avaient parti­cipé aux tâches ména­gères dès 3 ans avaient une maîtrise d’eux-mêmes, un sens des respon­sa­bi­li­tés et une auto­no­mie plus déve­lop­pés à l’âge adulte que ceux qui n’en avaient pas effec­tué, ou qui n’avaient commencé qu’à l’ado­les­cence.
    Si vous saviez le nombre de fois que j’ai proposé à ma femme de rempla­cer la pres­ta­tion de la femme d’ou­vrage hebdo­ma­daire par un court travail collec­tif de notre couple avec ses trois enfants… Sans succès, au dépens du déve­lop­pe­ment de ces derniers. Et que dire du rôle du person­nel d’en­tre­tiens de nos écoles ? Si j’en suis un jour respon­sable d’une, je jure publique­ment de régu­liè­re­ment montrer aux élèves comment on nettoie les toilettes. La péda­go­gie insti­tu­tion­nelle confir­mée par la recher­che…

    Classes asyn­chrones
    Donc, l’élève auto­nome (empo­we­red comme dirait un insti­tu­teur de Hard­fort), pilote sa forma­tion. S’il choi­sit les acti­vi­tés qu’il réalise, il ne fera pas les mêmes que celles de ses cama­rades le même jour. On a déjà vu que le cours magis­tral était exclu et pallié par l’en­traide. Logique­ment, les élèves vont avan­cer à des vitesses diffé­rentes. Ils seront d’au­tant moins synchrones qu’ils sont d’âge diffé­rent au sein de la classe. Tom est au chapitre 10 alors que Rachida est au chapitre 15.

    Que se passe­rait-il si nous forcions ainsi un enfant de 12 mois, s’élançant pour marcher et explo­rer son envi­ron­ne­ment: “Attends! d’abord, fais-moi des exer­cices de pieds flexes et tendus, et pas plus de trente cette année. C’est l’an­née prochaine que tu appren­dras à marcher.”
    Le rôle de l’en­sei­gnant n’est plus d’as­si­gner les tâches, mais de veiller à ce que chacun se soit trouvé une tâche utile à son déve­lop­pe­ment et s’y attelle pour se dépas­ser.

    Exigence
    Une fois sécu­ri­sés, recen­trés sur leurs talents indi­vi­duels et confiants, les enfants se fixaient des objec­tifs surpre­nants, qu’au­cun ensei­gnant n’au­rait jamais exigés d’eux: je me souviens d’un petit garçon de 4 ans qui, plusieurs jours de suite, persé­véra à comp­ter jusqu’au bout de la chaîne de 1000.
    Nous en voici reve­nus à la perfor­mance scolaire, mais par quel chemin pour l’élève !

    “Les lois natu­relles de l’en­fant” couvrent d’autres aspects très inté­res­sants que je ne puis déve­lop­per dans cet article déjà trop long:

    Comment évoluer vers cette posture ensei­gnante ?
    La sieste.
    La valeur de l’exemple.
    La prédic­tion et le contrôle de l’er­reur.
    L’étayage “ponc­tuel et non intru­sif” de l’en­sei­gnant.
    Le vivre ensemble.
    Le rôle de la nature.
    La vali­da­tion centrée.
    Merci Céline pour cette joyeuse, sérieuse et effi­cace mise en pers­pec­tive.
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  • Avis laissé en France le 22 décembre 2024
    Tous les jeunes parents devraient avoir lu ce livre avant même de le devenir !
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Meilleurs commentaires provenant d’autres pays

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  • Omario27
    5,0 sur 5 étoiles Simple, concis, explicite et adapté a la société moderne
    Avis laissé au Canada le 16 novembre 2020
    Simple, concis, explicite et adapté a la société moderne
  • ZEKHNINI Najib
    5,0 sur 5 étoiles Très bon livre
    Avis laissé en Allemagne le 16 octobre 2018
    La technique d'éducation Montesori est la meilleure façon d'apprendre en jouant. Ceci est très bien mis en évidence par Mme Alvarez.
  • Aude A
    5,0 sur 5 étoiles My new bible!
    Avis laissé au Royaume-Uni le 16 mai 2017
    So interesting it's my new bible. Tres interessant et concret je le recommande vivement.
  • whit
    5,0 sur 5 étoiles Un livre eclaire et merveilleux. Brillamment ecrit. A ...
    Avis laissé aux États-Unis le 7 novembre 2016
    Un livre eclaire et merveilleux. Brillamment ecrit. A lire par tous les parents et enseignants. Recherches approfondies sur le developpement de l'intelligence du bebe a l'enfant qui correlle les decouvertes psychologiques du developpement mental et son BON fonctionnement. A LIRE. Dommage que ce ne soit pas traduit en ANGLAIS.
  • Client d'Amazon
    5,0 sur 5 étoiles Bonne lecture
    Avis laissé au Canada le 7 décembre 2018
    Super pour les parents